La colère est grande dans notre secteur. Le mépris affiché par Kasbarian et autres Sarkozy dans leurs sorties médiatiques exaspèrent à juste titre les personnels de l’Éducation nationale. C’est une des raisons de la forte mobilisation lors de la grève du 5 décembre.
Si légitime qu’elle soit, l’expression de la colère ne suffira pas car, derrière le mépris, ce sont les attaques contre les fonctionnaires et le service publics qui sont graves. Dans la santé ou l’éducation, les personnels n’en peuvent plus du manque de moyens, des réformes qui détruisent le sens du métier et du service public.
Les nombreuses AG qui ont eu lieu dans notre académie prouvent que la menace est prise au sérieux et qu’il faut s’organiser pour lutter dans la durée. Pour cela, une date rapprochée de grève était nécessaire pour montrer que la mobilisation ne faiblissait pas mais aussi pour dire que c’est d’une mobilisation dans la durée dont nous avons besoin. Partout dans notre académie, les personnels luttent à différentes échelles : intersyndicale large dans le 78 qui appelle à la grève dès le 4/12, lutte contre la fermeture d’une école à Courbevoie et contre les suppressions de classe à Nanterre, débrayage et occupation du lycée Brassens à Courcouronnes, grèves gagnantes à Châtenay-Malabry et Nanterre pour obtenir un poste d’infirmière, etc.
On le voit, les personnels ne baissent pas la garde, contrairement à ce qu’on entend parfois.
À nous maintenant d’unifier et généraliser la grève pour gagner !