Rectorat : une situation toujours aussi difficile

Trois mois après la rentrée, une situation toujours aussi difficile et des équipes en colère

Comme nous le relations dans le numéro de septembre, dès la rentrée nombre d’équipes, notamment en DPE, avaient dû composer avec des postes vacants ou des absences non remplacées.  Ces premiers mois ont été très difficiles : les effectifs à gérer ne diminuant pas, certaines campagnes de gestion devenant très lourdes (notamment le classement des lauréat·es de concours selon leur expérience professionnelle antérieure, très chronophage depuis la réforme de l’an passé), les collègues abordent les opérations de barémage du mouvement dans un état de grande fatigue et d’agacement.

Car que fait la direction du rectorat pour que cette situation s’améliore ? Pas grand-chose, lorsqu’elle ne contribue pas à aggraver plus encore les difficultés !

Ces cinq dernières années, de l’aveu même du secrétariat général, l’effort de requalification de la filière administrative a prioritairement consisté à augmenter les effectifs de cadres, au détriment de la requalification de postes toujours honteusement rémunérés en catégorie C.

Sur ces postes que fuient de plus en plus stagiaires et titulaires, les contractuel·les, difficilement recruté·es, le sont toujours au SMIC et sans aucun régime indemnitaire. Le SG de la première académie de France répète qu’il ne peut rien faire alors que d’autres académies ont déjà augmenté ces rémunérations.

Ces derniers jours, la direction des ressources humaines n’aura rien trouvé de mieux que de recruter une gestionnaire expérimentée pour son secrétariat, faisant aux équipes le cadeau d’un poste vacant supplémentaire !

Face à ce mépris et en dépit de leur grande fatigue, la colère pousse nos collègues à discuter en heure d’information et à s’organiser. Elles et ils ont bien raison !

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