C’est évidemment la question logique en ce début d’année scolaire. Le comité social d’administration académique (CSA A) a eu lieu le jeudi 21 septembre en présence de notre nouveau recteur. Revenons sur quelques points soulevés par la CGT Éduc’action Versailles.
La situation des UPE2A
Le manque de moyens y est particulièrement sensible. Nous déplorons l’impression d’avoir à faire un tri dans les élèves que nous recevons renforçant des situations déjà compliquées. Les moyens alloués à ces dispositifs doivent être à la mesure des besoins. Cela implique qu’ils soient inscrits dans le temps afin de permettre à des personnels de se former.
L’administration a pu nous répondre que cette situation avait été anticipée avec la création de 12 structures au niveau académique. Il reste que ce sont parfois des dispositifs sans les moyens humains disponibles comme au lycée Léger à Argenteuil. Il est impératif de pérenniser ces moyens.
Les moyens de fonctionnement
Nous sommes dans la situation que nous avons dénoncée lors du CSA A sur les grandes masses. Ces derniers sont insuffisants au regard des moyens. Nous ne sommes plus sur une gestion à dimension humaine. Plusieurs bassins étaient en grève depuis le début de l’année et encore aujourd’hui. C’est le cas sur les lycées de Sarcelles où c’est le manque de moyens qui est criant. Monsieur le Recteur a d’ailleurs reconnu que la rentrée allait être difficile. Nous apprécions que le constat soit partagé ; maintenant c’est la question des réponses à ces interrogations qui est fondamentale. Les collègues sont également mobilisés sur Gennevilliers pour déplorer le nombre de postes vacants dans les écoles, collèges et lycée [voir article P7]. Sur ces points, les réponses de notre administration sont insuffisantes. Accepter des hausses d’effectifs dans les zones les plus populaires, c’est déjà une défaite ! Le rectorat doit entendre nos revendications !
Mathieu Moreau
Co-secrétaire académique
PES, une entrée dans le métier chaotique
Cette année encore, les conditions de prise de fonction des PES (Professeur·es des Écoles Stagiaires) ont été fortement dégradées.
Erreurs d’affectation, non prise en compte des situations de handicap, absence de réponse des services ou alors délais interminables… la liste est longue et ces dysfonctionnements ont un impact non négligeable sur nos collègues.
Le mépris à leur égard d’une institution déconnectée du terrain et du réel est alarmant. Dans les Yvelines, les PES à 100% ont ainsi appris lundi 28 août au matin qu’ils et elles devaient se rendre à l’INSPE le mercredi 30 pour une journée de formation concernant le cahier journal et la prise en main d’une classe. Pour information, ces stagiaires sont d’ancien·nes contractuel·les ayant au moins 18 mois d’ancienneté dans le métier. Ils et elles avaient davantage besoin d’aller visiter leur future école et prendre contact avec l’équipe enseignante, ou, pour les parents, de s’occuper de leurs enfants. Certain·es stagiaires ont également eu la mauvaise surprise d’être prévenu·es à la veille de la pré-rentrée d’un possible changement d’affectation, peu importe qu’ils et elles aient passé une partie de leurs congés d’été à préparer leur début d’année.
La CGT Éduc’action de l’académie de Versailles dénonce ces situations proches de la maltraitance et revendique un réel accompagnement dans l’entrée dans le métier !
Aude Marin La Meslée
SG CGT Educ’action 78