Un printemps de lutte dans l’académie

Dans les Yvelines

La colère des personnels contre le projet de « Choc des savoirs » s’est fortement faite entendre les 6 et 7 mars derniers à l’occasion de 2 journées de grève et de mobilisation départementales. 120 personnes se sont ainsi réunies le 6 mars devant la DSDEN pour manifester leur mécontentement.

Le lendemain, on dénombrait plus d’une vingtaine de collèges mobilisés, plus d’une centaine de collègues en assemblée générale à Trappes et quasiment le même nombre à Plaisir, devant la mairie. Reçue en audience par Mme LAIR, l’intersyndicale yvelinoise (CGT Éduc’action, SGEN-CFDT, SNES/SNUEP/SNES-FSU, Sud éducation, UNSA éducation) réussissait à faire entrer une délégation de 19 personnes dont 10 collègues représentant chacun·e un collège mobilisé et 2 représentantes de parents d’élèves pour exprimer le rejet de ce projet.

L’intersyndicale, rejointe par la FCPE 78, reste mobilisée et prépare actuellement une campagne de diffusion, une réunion d’information syndicale ainsi qu’une réunion publique.

Dans l’Essonne

Le « choc des savoirs » organise un tri assumé des élèves en difficulté scolaire et donc un tri social. Pour organiser une mobilisation, la CGT Éducation 91 avait organisé une commission exécutive décentralisée à Massy, pour diffuser massivement le tract contre le « choix des savoirs » dans les écoles et établissements de ce bassin.

Toute l’intersyndicale (sauf le SNALC) et les organisations de parents d’élèves se mobilisent ensemble. Une assemblée générale départementale était organisée à Évry le 2 avril. Beaucoup d’établissements organisent des actions (manifestation locale, journée « collège désert », rassemblement, banderoles devant les collèges…). Une grande réunion publique unitaire est organisée le 6 mai, avec comme perspective l’organisation d’une journée « collège mort » coordonnée dans le département et la préparation de la mobilisation du 25 mai. L’Union Départementale CGT est venue en appui à la mobilisation, notamment en relayant les informations à ses syndicats, dont les adhérent.e.s sont souvent aussi parents d’élèves.

Le 92 voit rouge !

Les groupes de niveaux au collège, mesure phare du « choc des savoirs », heurtent par leur violence bien au-delà des seul·es enseignant·es. Dans les Hauts-de-Seine, les parents d’élèves sont entré·es dans la mobilisation contre le tri et la stigmatisation des élèves en participant notamment à des journées « établissements déserts » à l’appel de la FCPE 92, organisées avec des personnels mobilisé·es et avec le soutien des organisations syndicales dont la CGT.

La première de ces journées, le 30 avril, a ainsi touché 27 établissements (25 collèges, une école, un LGT) avec en moyenne seulement 20 % d’élèves présent·es. Une deuxième journée est organisée dans le nord du département le 7 mai. Plusieurs manifestations regroupant personnels de l’éducation, parents et élèves ont également été organisées, notamment le samedi 4 mai entre Montrouge et Arcueil où plus de 500 per sonnes ont manifesté !

On le voit, la colère est vive contre le projet d’École du gouvernement. Maintenons la pression pour le faire reculer !

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