Le document de référence
Suite à la séance d’inspection, deux entretiens ont lieu : le premier avec l’IEN ou IA-IPR, le deuxième avec le·la chef·fe d’établissement (un seul entretien avec l’IEN dans le 1er degré). Ils peuvent être préparés à l’aide d’un document de référence composé de trois parties.
1ère partie : le parcours professionnel
postes occupés avant l’accès au corps, depuis l’accès au corps et les fonctions et missions particulières exercées.
2e partie : appréciation par l’enseignant·e des compétences mises en œuvre dans le cadre de son parcours professionnel.
1 – L’agent·e dans son environnement professionnel propre (la classe, le CDI, la vie scolaire, le CIO)
Il s’agit des compétences liées à la maitrise des enseignements, compétences scientifiques, didactiques, pédagogiques, éducatives et techniques.
L’agent expose les réalisations et les démarches qui lui paraissent déterminantes pour caractériser la mise en œuvre de ses compétences et leur contribution aux progrès et au développement de tous les élèves.
2 – L’agent·e inscrit·e dans une dimension collective
L’agent·e s’appuie sur quelques exemples concrets et contextualisés pour analyser sa participation au suivi des élèves, à la vie de l’école/l’établissement et son implication dans les relations avec les partenaires et l’environnement.
3 – L’agent et son engagement dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel
L’agent·e décrit les démarches accomplies pour développer cette compétence telle qu’explicitée dans le référentiel et formule ses besoins d’accompagnement.
3e partie : Les souhaits d’évolution professionnelle, de diversification des fonctions.
L’agent·e qui le souhaite formule ses souhaits d’évolution professionnelle et de diversification des fonctions : tuteur, coordonnateur, formateur, formateur académique, mobilité vers d’autres types d’établissement scolaires, vers d’autres publics (établissement en éducation prioritaire, élèves à besoins éducatifs particuliers, collège, lycée, post bac, enseignement à l’étranger,…), vers d’autres métiers de l’enseignement, vers les corps d’encadrement, vers d’autres corps de la fonction publique, etc.
La grille d’évaluation
Avec ce nouveau système et à l’issue du rendez-vous de carrière, plus de note pédagogique ou administrative. Les chefs d’établissement sont associés aux inspecteurs pour l’évaluation qui prendra la forme d’une grille nationale avec une appréciation littérale de chacun des évaluateurs. Dans cette grille, un code couleur noté en bas du document montre les items renseignés par l’inspecteur (5 en bleu), le chef d’établissement (3 en vert) et par les deux (3 en violet). Les compétences évaluées diffèrent suivant qu’on est un·e enseignant·e, un·e prof.-documentaliste, un·e CPE, ou un·e psychologue de l’Éducation nationale.
Nos compétences professionnelles seront alors positionnées de « à consolider », « satisfaisant », « très satisfaisant » jusqu’à « excellent ». L’intitulé des items reprend le référentiel de compétences des enseignants de 2013. Même si la posture de l’enseignant face aux élèves et la maîtrise des savoirs disciplinaire restent essentielles, il est intéressant de voir que le travail collaboratif et la coopération avec les acteurs du système éducatif (parents, partenaires,…) sont aussi évalués.
Ces 3 sous-parties portent sur les 11 compétences sur lesquelles nous sommes évalués.
- Maîtriser les savoirs disciplinaires et leur didactique
- Utiliser un langage clair et adapté et intégrer dans son activité la maîtrise de la langue écrite et orale par les élèves
- Construire, mettre en œuvre et animer des situations d’enseignement et d’apprentissage prenant en compte la diversité des élèves (3, 4 et P3)
- Organiser et assurer un mode de fonctionnement du groupe favorisant l’apprentissage et la socialisation des élèves
- Évaluer les progrès et les acquisitions des élèves
- Coopérer au sein d’une équipe
- Contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les parents d’élèves et les partenaires de l’école/l’établissement
- Installer et maintenir un climat propice aux apprentissages
- Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques
- Accompagner les élèves dans leur parcours de formation
- S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel.