Lettre d’information élections pro n°2

Élection de la CAPA 2nd degré

Édito

La loi de transformation de la fonction publique (2019) a changé les fondamentaux de notre Fonction publique. À une Fonction publique de carrière, seule à pouvoir garantir une indépendance des agent·es et un service public de qualité, se substitue une Fonction publique de mission où l’on recrute des agent·es pour des missions données et où on les met en concurrence entre eux·elles. Sous prétexte de « modernisation », cette loi renforce également les pouvoirs de l’administration et ses prises de décision sans consultation des organisations syndicales sur nombre de sujets.

Le dernier exemple le plus marquant étant le déplacement d’office de notre collègue Kai TERADA, sans consultation de la Commission Administrative Paritaire Académique
(CAPA) comme cela aurait obligatoirement été fait avant cette loi. L’absence de transparence et l’arbitraire prennent donc une grande place dans la nouvelle mouture du paritarisme : à une logique collective se substitue une logique individuelle.

Les commissions administratives paritaires, qu’elles soient Académiques (CAPA), départementales (CAPD) ou Nationales (CAPN) se réunissent à l’initiative de l’administration (conseils de discipline, non-titularisation des stagiaires) ou à l’initiative des agent·es (recours pour avis l’avancement d’échelon ou de grade, pour refus de temps partiel, mise en disponibilité ou détachement, recours suite à l’entretien professionnel…).

Même si les prérogatives des CAPN deviennent moindres, il est important d’y être bien représenté·e. La CGT Éduc’action a toujours défendu individuellement tous les personnels tout en étant un syndicat féministe, revendicatif, de masse et de classe. Du 1er au 8 décembre je vote donc et je fais voter CGT Éduc’action, pour un autre choix de société.

#jevotecgteduc2022

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