Édito
Cette fin d’année est marquée par les élections professionnelles. La CGT Éduc’action Versailles présente 14 listes. Cela comprend bien entendu une liste pour le CSA académique qui va déterminer notre représentativité locale, des listes pour les CAPA des personnels, les attaché·es, pour les ADJAENES, pour les SAENES, pour les ATRF et pour les Commissions Consultatives des administratifs. Tous les personnels administratifs ont le choix de voter CGT !
Ces élections sont essentielles pour disposer d’élu·es CGT en capacité de représenter les collègues et de rendre compte de leur mandat. Le vote permet de de déterminer le poids de chaque organisation et donc de donner une coloration aux élections professionnelles. Voter CGT, c’est aussi un moyen d’envoyer un message clair à notre administration en votant pour un syndicat qui revendique des hausses de salaires, une amélioration des conditions de travail et qui défend la retraite à 60 ans !
Retraite à 65 ans : le gouvernement agresse les salarié⋅es !
En matière de régression sociale, la Première ministre multiplie les provocations tant elle est impatiente de confirmer que le seul objectif de son gouvernement est de reculer l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
Ainsi, elle annonce en même temps, par voie de presse, que dans la 6ème puissance mondiale, le gouvernement va couper l’électricité régulièrement cet hiver et qu’il n’y aurait plus d’argent pour les retraites. De qui se moque Emmanuel Macron et le gouvernement alors que près de 160 milliards d’euros d’aides publiques sont déversées sans contrôle ni contrepartie, principalement aux grosses entreprises.
Depuis des semaines, Elisabeth Borne souffle le chaud et le froid, non pas sur le contenu de la réforme mais sur son calendrier. Son projet est bouclé et sera livré comme un nouveau mauvais cadeau pour les fêtes de fin d’année. Pour la CGT, c’est évidemment inadmissible de continuer à parler de démocratie sociale dans ces conditions. Encore une fois, c’est un gouvernement totalement déconnecté des préoccupations des Français mobilisés pour l’augmentation de leurs salaires et la revalorisation de leurs pensions de retraite. Rappelons que la population refuse à 80% tout allongement de l’âge de départ en retraite.Depuis des semaines, Elisabeth Borne souffle le chaud et le froid, non pas sur le contenu de la réforme mais sur son calendrier. Son projet est bouclé et sera livré comme un nouveau mauvais cadeau pour les fêtes de fin d’année. Pour la CGT, c’est évidemment inadmissible de continuer à parler de démocratie sociale dans ces conditions. Encore une fois, c’est un gouvernement totalement déconnecté des préoccupations des Français mobilisés pour l’augmentation de leurs salaires et la revalorisation de leurs pensions de retraite. Rappelons que la population refuse à 80% tout allongement de l’âge de départ en retraite.
La CGT appelle l’ensemble du monde du travail à préparer, dès maintenant, les mobilisations qui seront nécessaires pour faire échec à cette réforme et imposer une bonne retraite pour tou·tes dès 60 ans.
-15,7 millions : la Région fait les poches des lycées !
La région communiquait sur une hausse des budgets des lycées de 2 millions, mais le chiffre était purement fictionnel. En effet, la région ponctionne les fonds de réserve des lycées ne laissant que 3 mois de fonctionnement. Certains lycées recevront 120 000€ de moins que la somme annoncée ! Après ces mesures d’écrêtement, le budget des lycées d’Ile de France baisse en réalité de 15,7 millions ! Les fonds de réserve des lycées servaient souvent à pallier aux retards (où aux erreurs) de la Région. Cette marge de manœuvre va être limitée par la politique d’écrêtement. De plus, la communication tardive des DGFL modifiées, complique fortement la préparation des budgets.
Cela s’ajoute aux difficultés liées à la mise en place d’op@le. Problème de connexion, lourdeurs, bugs multiples… Impossible d’être dérangé, car avec plus de 10 minutes d’inactivité, le logiciel se déconnecte, et il faut reprendre toute la procédure de connexion à OP@LE depuis le début. Les services d’intendances des EPLE vivent un enfer. « Une journée avec OP@LE, c’est un mélange de frustration, de stress à l’idée de provoquer une situation bloquante, de pression pour respecter les délais. »
Au Rectorat, l’hiver est déjà rude !
Après une rentrée scolaire difficile, l’ensemble des personnels du rectorat continue d’être soumis à une très forte pression. Dans les services de gestion, il faut mettre en paiement le plus d’indemnités possibles avant la fin de l’année civile, préparer les opérations sur les postes et les mutations, au risque de commettre des erreurs dues à la surcharge de travail. A la DPATS (en charge des personnels ATSS), au motif de l’opération très lourde de bascule de l’outil AGORA vers RENOIRH, on aura empêché les collègues de prendre de vrais congés cet automne !
Dans ce contexte de surcharge de travail, les conditions matérielles se dégradent aussi fortement. Pour tout l’hiver, les toilettes ne sont plus alimentées en eau chaude. Dans le bâtiment qui abrite la DPE, le chauffage est déjà tombé deux fois en panne en octobre et novembre : 14 degrés relevés le matin dans plusieurs bureaux ! Dernière annonce, qui a provoqué incrédulité et colère : au motif d’économies urgentes d’énergie, la direction du rectorat voudrait supprimer l’éclairage au plafond dans les bureaux des collègues ! Pour beaucoup, la coupe est pleine. C’est ce qui s’est exprimé spontanément lors de l’heure d’information syndicale qui a réuni une soixantaine de personnes le 24 novembre – une affluence inédite depuis très longtemps – malgré la salle très exigüe qui nous avait été tardivement réservée. Un courrier de protestation et de refus net de cette mesure méprisante, proposé par la CGT Éduc’action, a réuni 120 signatures en quelques jours.
Pour signer la pétition en ligne htpp://acver.fr/eclairage
Les mois qui viennent promettent d’être difficiles. Dans tous nos métiers, pour nos rémunérations, nos conditions de travail et nos retraites, il faudra se mobiliser pour se défendre !
Adhérer
