Que ce soit en termes de postes, de salaires ou de conditions de travail, les bonnes raisons existent pour se mettre massivement en grève le 1er février ! Le ministère doit entendre la voix de celles et ceux qui sont trop souvent oublié·es : les personnels administratifs !
Salaires : le compte n’y est pas !
La France est championne d’Europe des dividendes versés aux actionnaires, mais pas des augmentations de salaire. Et ce n’est pas la tentative de relance de ce quinquennat par un changement de gouvernement qui va faire aboutir la revendication majeure des travailleur∙euses en cette période de négociations salariales…
Au 1er janvier 2024, l’indice majoré de l’ensemble des agent∙es publics a été augmenté de 5 points soit une « évolution salariale » d’environ 25€ brut, c’est-à-dire moins de 20€ net mensuellement. Cela ne rattrape pas la perte de pouvoir d’achat lié au gel du point d’indice et à l’inflation de ces dernières années. À chaque hausse du SMIC, les plus bas échelons des catégories C et B se retrouvent en dessous ou juste au niveau du SMIC, ce qui oblige à rehausser les échelons de bas de grille et qui conduit à un tassement des salaires pendant la carrière.
Inacceptable !
Au bout de 15 ans de carrière : le SMIC + 55 euros pour un·e Adjaenes !
Inacceptable !
5 euros d’augmentation par an les 10 premières années pour un·e Adjaenes !
La CGT Éduc’action n’accepte pas cet état de fait.
Elle revendique :
Six malheureux postes pour la rentrée
À l’occasion du CSA du 21 décembre, les différentes mesures de création et de suppression de postes ont été annoncées. Pour les administratifs/ves en EPLE ce sera …0, alors même que des milliers de postes ont disparu ces dernières années. Encore une année de diète pour les établissements scolaires du secondaire, encore une dégradation des conditions de travail pour les personnels concernés. Le rectorat de Versailles devrait bénéficier après redéploiement de 6 postes pour la rentrée prochaine.
La CGT Éduc’action dénonce le manque de moyens et de personnels dans les EPLE alors que les annonces s’enchainent, notamment le déploiement des nouveaux outils informatiques (comme OPALE) qui entraine des dysfonctionnements importants dans la vie des établissements scolaires et dans le quotidien des personnels administratifs.
Télétravail : ça traîne toujours
La CGT Éduc’action déplore le retard pris par la parution au journal officiel de l’accord cadre de 2023 ainsi que sa mise en application par les académies dans les EPLE. A Versailles, rien ne se passera avant la rentrée 2024 voire janvier 2025 selon ce qui a été dit lors du groupe de travail où la CGT était présente. Les négociations et la mise en application doivent se dérouler dans toutes les instances représentatives (CSA, CSA SA, F3SCT….) où nous serons présent·es.
La CGT Éduc’action rappelle au ministère, ainsi qu’aux secrétaires généraux, que toute modification des conditions de travail doit être étudiée dans les F3SCT respectives.
Pour nos salaires, pour nos conditions de travail :
la solution est de s’organiser et de se syndiquer !
La CGT est le syndicat de tou·tes les salarié·es, elle a des représentant·es au CSA de Versailles et au CSA Spécial Académique du Rectorat et des DSDEN, et dans les les F3SCT (ex-CHSCT). Ses militant·es vous accueilleront et vous aideront à vous informer et à vous défendre ! Adhérer à la CGT, c’est partager des valeurs communes basées sur la solidarité, la démocratie et l’action collective unitaire !